Publié le 2 novembre 2022
Retour aux articlesLe 3 novembre prochain sera la première édition de la Journée internationale des réserves de biosphère. L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), consacre cette journée à la sensibilisation de la population face à l’importance du réseau mondial des réserves de biosphère.
Depuis 1971, sous le programme scientifique L’Homme et la Biosphère, plus de 738 territoires ont été reconnus comme réserve de biosphère dont quatre au Québec. Les réserves de Manicouagan-Uapishka, de Charlevoix, du mont Saint-Hilaire et du lac Saint-Pierre. C’est ainsi qu’en 2000, notre territoire est déclaré comme étant la réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre. Ce large territoire commence un peu avant Sorel-Tracy et se termine un peu après Trois-Rivières, en s’étendant dans les villes et villages connectés au lac Saint-Pierre par les berges. Cela comprend les MRC de Bécancour, d’Autray, de Maskinongé, de Nicolet-Yamaska, de Pierre-De Saurel et enfin de Trois-Rivières.
Les objectifs des réserves de biosphère sont :
- De créer une relation harmonieuse entre les humains et le territoire qu’ils habitent ;
- De sensibiliser toutes les générations à l’importance de poser et de promouvoir des actions concrètes de protection de notre environnement et des approches de développement économique socialement, culturellement, et écologiquement viable ;
- De conscientiser par l’éducation sur des bases scientifiques et sociales afin de comprendre le fonctionnement de l’environnement, des écosystèmes, des ressources naturelles qui nous entourent et notre rôle en tant qu’acteur dans la bonne entente entre l’humain et la biosphère ;
- De sensibiliser la population mondiale à conserver une planète vivable et un environnement propice à accueillir NOS générations futures.
Le 3 novembre, nos portes ainsi que celle du musée de la Biodiversité à Bécancour seront ouvertes afin de vous en apprendre plus sur ce beau territoire rempli de richesses naturelles et humaines.
En tant que jeune médiatrice culturelle, je m’engage à poursuivre la mission de l’UNESCO en transmettant mes connaissances et mon intérêt pour notre planète, et à outiller les plus jeunes afin de la respecter.
C’est également la mission du Biophare : Explorer, éduquer, protéger
Mathilde Tousignant, médiatrice culturelle